Réagissez contre les battues dans l'estuaire de la Baie de Seine !!!

Publié le par P




Je transmet :

-Réagissez auprès du Préfet de Seine-Maritime !

La préfecture de la Seine-Maritime a publié un arrêté autorisant les battues dans l’estuaire de la Baie de Seine où se trouve une Réserve Naturelle. Le RAC a envoyé une lettre commune au Préfet, cosignée par l'ASPAS, AVES France et le CHENE.

Nous vous invitons à écrire, de manière courtoise, au Préfet. 

Vous pouvez envoyer la lettre ci-dessous à : 

remi.caron@seine-maritime.pref.gouv.fr


Lettre à envoyer :

Monsieur le Préfet,

Nous venons d’apprendre que la préfecture de la Seine-Maritime a publié un arrêté autorisant les battues dans l’estuaire de la Baie de Seine où se trouve une Réserve Naturelle. Une douzaine de battues, ayant lieu les samedis, ont été programmées. Elles sont sous la responsabilité du président et du vice-président de l’ACDPM.

-Cette réserve naturelle apportait le calme nécessaire au repos et au nourrissage de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau. Les dérangements occasionnés par la présence de chasseurs et de leurs chiens ainsi que par les bruits des coups de fusils seront très néfastes pour la faune qui y trouvait auparavant un lieu de quiétude indispensable pour l’hivernage et la migration. De plus, les oiseaux ainsi perturbés s’envoleront hors de la réserve, donc pour se rendre dans des zones chassées (peut-être est-ce un objectif, peu avouable, de ces battues). N’est-il pas aberrant, alors que la plupart des espèces d’oiseaux d’eau ont des effectifs en diminution, d’autoriser les battues dans cette réserve naturelle ?

-Les animaux chassés seront, officiellement, les lapins, renards et sangliers. Comment les chasseurs osent-ils prétendre « réguler » les sangliers, alors qu’ils ont procédé dans les années 80 à de nombreux lâchés et qu’ils continuent actuellement à les nourrir plus ou moins légalement (agrainage) dans ce département, mesures qui favorisent le développement de l’espèce ? N’est-il pas incohérent de détruire les renards et lapins, espèces dont l’une est la prédatrice de l’autre, et perturber ainsi les équilibres naturels ? De plus, la densité de renards est faible dans l’estuaire de la baie de Seine, ce qui pourrait menacer l’avenir des populations de l’espèce. Ceci est sûrement un autre objectif réel de ces battues, les chasseurs considérant le renard comme un concurrent à éliminer systématiquement. N’est-il pas malhonnête de prétendre « réguler » les lapins dans cette réserve naturelle, en y détruisant leurs prédateurs qui assurent l’équilibre de leur population et, de surcroît, en se félicitant des nombreuses actions de réimplantation et de repeuplement de lapins entreprises dans le département ?

-L’ACDPM (Association de Chasse sur le Domaine Public Maritime) est chargée d’organiser ces battues. N’est-il pas absurde de confier cette mission à une association qui logiquement chasse le « gibier d’eau » et non les mammifères ? N’est-ce pas des chasseurs de « gibier d’eau » qui, le 17 décembre 2005 à Rouen lors d’une manifestation de chasseurs, ont participé à la destruction d’un quartier nouvellement rénové (200 000 € de dégâts) et s’en sont pris aux forces de l’ordre ? Comment se fait-il alors qu’un Préfet donne mandat à de tels individus ?

-De nombreux naturalistes, photographes animaliers, familles et autres touristes vont observer les oiseaux le week-end dans cette réserve naturelle réputée pour sa richesse faunistique. Les battues, outre le dérangement qu’elles occasionnent pour la faune, sont également dangereuses pour les humains, les accidents de chasse s’y produisant souvent. N’est-il pas ahurissant de les avoir planifiées le samedi ?

Particulièrement révoltés d’un tel accord, nous vous demandons, Monsieur le Préfet, de bien vouloir annuler cet arrêté et de suspendre immédiatement les battues dans cette Réserve Naturelle.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de notre haute considération.

Nom, Prénom
Ville 
PAYS
Email


--------------------

MERCI Pour les Animaux
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article